Dans quelques années, on parlera forcément de lui, Dourfaye Zourkalleyni, comme du tout premier photographe nigérien à avoir représenté son pays aux Jeux de la Francophonie. Un statut de pionnier, qui va désormais lui coller à la peau.
Il y a quelques jours à Abidjan, c’est donc lui qui représentait solennellement son pays à la 8ème édition des Jeux, avec dans ses bagages une série d’images intitulée «Reflets»…En hommage comme il dit aux «sinistrés» et autres victimes des inondations qui ont frappé Niamey, la capitale du Niger, sous les eaux au mois d’août 2016. L’oubli ? Impossible. Les images du photographe, elles, sont «entre la réalité et le reflet ; un reflet projeté sur l’eau».
Dourfaye Zourkalleyni est aussi l’un des «premiers photographes nigériens» à avoir fait le voyage à Bamako, pour la Biennale africaine de photographie, où il a promené ce qu’il a appelé son «Niamey Blues» ; «des images floues de Niamey, la nuit, avec quelques jeux autour de la lumière».
Aujourd’hui, l’artiste va donc devoir assumer son statut de pionnier, dans un pays comme le Niger où, selon ses propres mots, «l’art de la photographie n’est pas très pas connu». Un paradoxe dans un pays aussi «ensoleillé», où «écrire avec la lumière », (Dourfaye joue sur l’étymologie du mot) devrait tout simplement couler de source.
Très bonne article
Merci
Du courage car seul le travail paye. Bon vent
Bon vent Bèré
No comment you’re the best Man…
Cool mon frère
Waoo super tu fai la fierte de ton pay a ton age pionee bonne ven
Long vie
Vive l art nigerien