Le compositeur est mort à l’âge de 91 ans dans une clinique de la capitale italienne où il était hospitalisé à la suite d’une chute ayant provoqué une fracture du fémur. Morricone avait créé plus de 500 musiques pour le cinéma, avec des mélodies aussi légendaires que celle du film Le bon, la brute et le truand (1966). Ennio Morricone « s’est éteint à l’aube avec le réconfort de la foi », indique un communiqué de l’avocat et ami de la famille Giorgio Assumma lu par la Presse.ca. « Il est resté pleinement lucide et d’une grande dignité jusqu’au dernier moment », ajoute le communiqué. « Moi, Ennio Morricone, je suis décédé, je l’annonce aux amis proches et à ceux un peu plus lointains. Il y a une seule raison qui me pousse à saluer comme ça et à avoir des funérailles privées : je ne veux déranger personne », a-t-il écrit dans sa nécrologie lue par Me Assumma devant la clinique où le maestro était hospitalisé, selon l’agence AGI.
« En dernier Maria, mais pas la dernière, je lui renouvelle l’amour extraordinaire qui nous a unis. Mon adieu le plus douloureux va à elle », a conclu Ennio Morricone avec ce message à son épouse, après avoir énuméré ses enfants, petits-enfants et autres parents proches, selon la même source. Le décès de l’un des Italiens les plus connus au monde a suscité de très nombreuses réactions.
Hommage unanime
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez rappelle ainsi sur Twitter qu’Ennio Morricone a été l’auteur « de plus de 500 musiques de films dont certaines, comme Cinema Paradiso, considérées comme d’authentiques chefs-d’œuvre ».
« Nous nous souviendrons pour toujours et avec une reconnaissance infinie du génie artistique du maestro Ennio Morricone. Il nous a fait rêver, il nous a émus et fait réfléchir, écrivant des notes inoubliables qui resteront pour toujours dans l’histoire de la musique et du cinéma », a réagi sur Twitter son homologue italien Giuseppe Conte.