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Dmx, la vie d’un soldat !

30 millions d’albums vendus à l’international, deuxième artiste dont 2 des albums se sont classés no 1 au Billboard 200…Le passé sera désormais de rigueur quand on parlera de Dmx. Le rappeur américain Earl Simmons, est mort vendredi 9 avril dans un hôpital de la banlieue new-yorkaise, où il était hospitalisé dans un état critique depuis une semaine. Des hommages publics sont en préparation.

Dans les années 80 aux Usa, l’avenir des jeunes « blacks » issus des quartiers pauvres était plus qu’incertain. Il fallait échapper aux gangs, ensuite braver le regard d’une société suprématiste et faire deux fois plus d’efforts que les autres pour prétendit à un lendemain meilleur. C’est dans ce contexte que Earl Simmons est né à Mount Vernon, à côté de New York. il a passé une grande partie de sa jeunesse à Yonkers, ville voisine de New York, où il était fréquemment battu. « Je n’ai pas vraiment eu d’enfanceconfiait-il au magazine Rolling Stone en 2000C’était toujours sombre et déprimant chez nous. » Dès l’âge de 14 ans, il enchaîne les séjours en prison, commettant notamment une série de cambriolages.

En 1984, il se met au beatbox, un genre ancré dans la musique hip-hop, qui consiste à produire avec sa bouche une multitude de sons. Après un séjour en prison, il commence à écrire ses propres paroles et à se produire dans un centre d’animation de quartier.

A nouveau sorti de prison en 1988, il se consacre au rap et commence à faire et à vendre des mixtapes. Charismatique, constamment bouillonnant d’énergie, il passe l’essentiel des années 1990 à se faire un nom sur la scène underground new-yorkaise. C’est à la fin de cette décennie qu’il adopte cette voix grave et ce style menaçant, à la masculinité exacerbée, qui feront sa réputation.

Il participe aux « battles » de rappeurs dans lesquelles chacun s’affronte dans un exercice de style, avec notamment, au milieu des années 1990, un duel devenu célèbre contre un autre New-Yorkais, Jay-Z, alors en pleine ascension, dans une salle de billard enfumée du Bronx.

DMX a finalement connu son heure de gloire à la fin des années 1990 et début des années 2000, avec des tubes comme X Gon’Give It To Ya ou Party Up. Auteur de huit albums, le dernier en 2015, DMX fait aujourd’hui partie des figures les plus noires du hip-hop, exposant ses démons intérieurs dans des hymnes qui lui ont valu un succès aussi bien commercial qu’auprès de la critique.

Son premier grand single, Get At Me Dog, avec Def Jam, est sorti en 1998, tiré de son premier album en studio, It’s Dark and Hell Is Hot. L’album s’était hissé à la première place du classement de Billboard, avec un deuxième hit, Ruff Ryders’Anthem, marquant le début d’un succès commercial qui durera plusieurs années.

Il a eu, tout au long de sa carrière, souvent maille à partir avec la justice, avec des inculpations pour possession de stupéfiants, cruauté envers les animaux, conduite dangereuse, non-paiement de pension alimentaire, ou encore s’être fait passer pour un agent fédéral.

En novembre 2017, il avait plaidé coupable de fraude fiscale, reconnaissant avoir évité de payer 1,7 million de dollars d’impôts. Il avait été condamné à un an de prison et à restituer quelque 2,3 millions de dollars.

Son avocat n’avait pas confirmé des informations du site spécialisé TMZ selon lesquelles le rappeur avait fait une overdose. DMX avait notamment fait une cure de désintoxication en 2019, selon TMZ.

 

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