Faada Freddy est rentré au Sénégal pour la dernière étape de la tournée Gospel Journey, titre de son premier album solo. Après plus de 20 ans de musique, l’artiste prouve aux sceptiques qu’il a plus d’une corde à son arc. Le spectacle a été de qualité. Un dandy virevoltant accompagné par des artistes hors pair ont réussi l’espace d’une soirée à faire adopter au public du grand théâtre le Gospel.
Mister @FaadaFreddy a fait un concert où il n’y avait aucun instrument de musique. Just imagine. #GospelJourney pic.twitter.com/Kj7JSlWcha
— Don NattySeydi (@NattySeydi) January 14, 2018
Une standing-ovation dès son apparition sur scène, voilà comment le Grand Théâtre National de Dakar a accueilli Faada Freddy. Six sur scène, ils ont réussi à faire voyager la salle en musique. Le public a chanté sur du gospel, du jazz, du blues, du r’n’b, du hip-hop, du reggae, du raggamuffin, de la techno… à travers les chansons de son répertoire telles que « Generation Lost », « Letter To The Lord », « We Sing In Time » ou encore « Borom Bi » (remix d’une chanson sortie avec le groupe Daara J dans l’album « Xalima ») mais aussi des classiques comme « No Woman No Cry » de Bob Marley & The Wailers, « Bam Bam » des Chaka Demus & Pliers et « Pump It » des Black Eyed Peas.
Cette dernière chanson a été l’occasion d’inviter sur scène celui que Faada Freddy appelle « mon meilleur ami, mon frère », Ndongo D, son acolyte du groupe Daara J Family. Son entrée a déclenché une explosion dans la salle. La rumeur d’une séparation a couru bien que les deux artistes aient toujours été clairs sur le fait qu’il n’y avait rien de tout cela. Faada Freddy rappelle souvent que c’est Ndongo D qui l’a poussé à se lancer dans le projet Gospel Journey.
Gospel Journey c’était des sons mais aussi beaucoup de danses. Si le public sénégalais dans sa grande majorité est resté assis, Faada Freddy avec sa grande présence scénique a fait étalage de ses talents de danseur hors pairs.
Du son, de la danse et beaucoup de lumières. Pour beaucoup, cette lumière était la septième personne de la symphonie Gospel Journey.
En lever de rideau, les premières parties ont été assurées par Cheikha, la saint-louisienne Mayna qui il y a deux semaines faisait aussi la première partie d’Omar Pène sur cette même scène et Abiba accompagnée de Baba Hamdy au piano. Un autre voyage, avec ces jeunes artistes qui ont gratifié le public de leurs propres compositions et de quelques reprises comme « Redemption Song » de Bob Marley & The Wailers, « Perfect » d’Ed Sheeran.